domingo, 20 de diciembre de 2015

#TECHtransfer; le 21 décembre 2015: 12th step, part deux; la dernière lettre sur technologie - case-forward (franglais)

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté…
Ayant l’expansion des choses infinies…
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
--Charles Baudelaire, 1857
Like those blurry echoes lasting so far away,
wrapping the melancholy inside the profound then
within the crystalline crevasse of the night…
rises the New beyond our limits…
singing gaily, sensually within our minds.




















Précis. Les douze étapes du transfert de la technologie sont seulement un schéma. Elles ne sont pas une garantie de réussir. On doit les adapter, de façon unique, à chaque situation. C'est la dernière lecture dans la série.
BLUF: The last tech transfer letter and the penultimate of this blog. The twelve steps are a mental map and not some formula for leaping the Valley of Death in a single bound. To succeed, one needs to adapt the concepts constantly.
Q&D TT https://lnkd.in/bxf6Pmx une brève revue du transfert de la technologie
Résumé. Au fin de notre série depuis une année, nous avons exploré les idées innovatrices; les prototypes actionnables; les produits viables minimums; le val de la mort technologique; l’établissement des réseaux physiques et écosystèmes; la diligence raisonnable; l’intelligence du marché; aussi bien que, la gestion du processus et projet.
Summary. We have spent a year exploring the twelve-step tech transfer process, based on my experience as an unpaid consultant with the Peace Corps in a Mexican RD&I lab. Accordingly, we have explored the key personality types crucial to success as well as the activities of gathering intelligence, leading innovation and launching products.

TWELVE steps of tech transfer
0.      Go-between: https://lnkd.in/e4GhBnZ
1.      Connaissance : https://lnkd.in/bSNyFqK
2.      Intellectual Property: https://lnkd.in/eTY_dKS
3.      Nouvelles idées : https://lnkd.in/b-ddt2H
4.      Financement : https://lnkd.in/e6ztFiS
5.      Ecosystem: https://lnkd.in/bJRUSCd
6.      Due Diligence: https://lnkd.in/bEp7h2W
7.      Commercialisation : https://lnkd.in/dGq7gA4
8.      Intelligence Compétitive : https://lnkd.in/dses37
9.      Risk Assessment:  https://lnkd.in/b_NKhQn
10.   Gestion des Risques : https://lnkd.in/euqaQ9d
11.   Project / Start-up Management: https://lnkd.in/eimwDDH
12.   Lancement de Produit https://lnkd.in/egHxeyc  
Tout ça pour construire notre pont mythique et pour le traverser avec l’idée dedans un laboratoire jusqu’à la terre de lait et de miel. Après de tant travail et d’avoir pris beaucoup de risque, nous devrons faire face au plus grand danger de tous : porter le produit au marché. 
Along the way, we have put to work these manifold tactical duties and everyday tasks to assemble our mythical bridge to cross from the side of ideas and basic research; over the morphing Valley of Death; and, onto the other side of the market (the last, publicly hazardous part).



















Les lectures. Au lieu de nous lier au passé avec une étude de cas, pourquoi pas faire face à un bouleversement émergent : la technologie financière, ou la ‘FinTech’? Il y a deux et demie lectures excellentes pour cette semaine sur ce sujet. 

La première (et demie) est un article dans le blogue de l’Atelier BNP, que accueille la collaboration ouvertes entre les grands esprits sur l’innovation des services financiers.

Il se suit par plusieurs commentaires opportuns sur les rythmes divergents entre les expériences de pensée par opposition aux innovations concrètes. La deuxième lecture est calculée pour provoquer beaucoup de débat vigoureux, comme seule une idée innovatrice devrait faire.
The Readings. Opting out of a typical historical case study, this final tech transfer letter will present a “case forward” of an oncoming disruption of the financial services sector. FinTech is all the rage now as digital technology sweeps across this land often mistaken as bland. 

This week has 2½ readings, which translate into one article with a particularly lucid comment on the possibility of FinTech in France while the second reading makes the case for FinTech being a genteel revolution.

Fintech reflects the expectations of a rising generation. Millennials do not anticipate  needing a brick-&-mortar bank within five years. Additionally, FinTech will make banking a public utility again for the benefit of borrowers and socially conscious projects, not so much of bankers.
Bien que, comme un banquier antérieur, j’aie mes désaccordes avec l’auteur tellement brillante et courageuse, cet article représente le mieux du processus du transfert technologique. L’écrivaine plaide pour le commencement d’un écosystème de l’esprit dans les termes la finance traditionnelle.
As an ex-banker, I certainly have my disagreements with the young lady writing this article. Nevertheless, I commend her courage. That quality animates her analysis to represent the spirit of tech transfer. She constructs an ecosystem of the mind, a sweeping vision, of what banking should have been all along.
thoughts of an American conservative https://lnkd.in/eNwCQuy pensées d’un conservateur américain
C’est-à-dire : un système et une infrastructure auto-renforcés qui puissent agréger les transactions pour sauver l’argent pour les individus et, au même temps, les donner le pouvoir de contrôler les transactions en faveur des fins plus bénéfiques. 

Plus que cela, cette super-structure serait la base d’une ‘meta-écosystème’ pour les nouvelles technologies, pas seulement ceux de l'esprit de l'ingénierie, mais autres du cœur.
Her vision prefigures a new and self-reinforcing superstructure that can realize scale economies through pooling transaction flows across 360° networks to settle net amounts at the end of the day. Instead of many transactions between pairs of people introducing friction into a large system, this pool works like a securities bourse, in which participants engage in one-sided transactions with the cash exchange. The individuals within this pooling system create a ‘meta-ecosystem’ by directing the momentum and weight of that pooled money toward socially beneficial uses. 
Une réflexion d’un vieil américain. Les pensées libérantes des deux auteurs – ensemble avec la perception révolutionnaire d’un protagoniste platoniste – sont rafraîchissantes dans leur créativité et prouvent encore une fois que mes chers français sont différents en qu’ils continuent à penser après d’avoir gradué de quelque école final. Vive telle différence!
Reflections of an ageing Yankee. The liberating thoughts proposed by two young bankers and a great comment by a seasoned designer and closet Platonist together create an engaging body of opinion so refreshingly creative that one can only salute the French yet again. Here is a country where people actually think after they graduate from school. Hooray for France!
death of American exceptionalism? https://lnkd.in/bc63et4 une tradition libérale morte
C’est très similaire à la tradition ‘libérale’ américain qui est morte, il y a un demi-siècle. Cette tradition s’est basée en un optimisme intrinsèque à l’âme américaine, comme celle vue par plusieurs français comme M. Alexis de Tocqueville des cent vingt-cinq années plus tôt; M. Jean Jacques Rousseau (bien qu'il fût un francophone suisse) et le Marquis de Lafayette comme le grand compatriote du Président Jefferson.
In actuality, these articles – and the thinking that flows into them – remind me of my own country’s once great liberal political tradition. Both sides of that tradition, liberal and conservative, held a deeply-seeded optimism, innate to the Republic’s soul. This optimism was evident to the French all along, right from the days of Rousseau, de Lafayette and de Tocqueville. The French helped create the new American man. It is our turn to return the favor.
Avec ça, les libéraux américains ont dirigé les grands changements et les conservatrices les ont consolidés.  Les libéraux avaient un optimisme progressif tandis que les conservateurs avaient un plus réticent.  Comme un tel conservateur de notre ‘MidWest’ (c’est  dire : la région-moyen au nord de mon pays, la base traditionnelle de la partie républicaine), je voudrais soumettre deux pensées avec une sobriété intellectuelle :
  • Le bouleversement de Über est trop récent pour être fixé comme modèle ; il est possible que les lacunes résolues par les règles présents (mais pas plus convenables) vont à s’ouvrir encore autre fois avec l'atténuation des tels règlements imposée par l'économie partagée.
  • Les changements incrémentaux pourront corriger ces hypothèses erronées pour réaliser la plus grande, et noble, vision avec le temps. 
Alors, avec ces contraintes de prudence, l’innovation peut progresser sans les retards encore plus grands de, ou la subversion par, les conséquences imprévues.
Under that innovative give-&-take, the American liberals traditionally put the big changes into place while the conservatives would then consolidate these gains by putting them on a sound financial footing. 

As one such ‘reticently optimistic’ conservative from the Great MidWest (the free-soil of President Lincoln), I would like to interject these two sober-minded thoughts into the discussion and possibilities of FinTech:
  1. The sharing economy is exciting and disruptive; it is also too new to be interpreted as a model to apply to other sectors. The unanticipated fall-out, good and bad, of vitiating what may appear to be onerous regulations has yet to manifest.
  2. Rapid but incremental implementation of these changes, correcting erroneous value propositions along the way, will assure the ultimate attainment of the beneficial vision pursued.
Thus, innovation, with prudence, can avoid or mitigate those unintended consequences that often delay or de-rail the 'greater' vision so many work so hard to achieve.
Un Joyeux Noël ou Hanoukka, et un bon Kwanza, à tous.
Open innovation :
vers plus de collaboration entre banques et fintech ?
l’Innovation Ouverte: Toward a More Collaborative Bank through Financial Technology (FinTech)?
Face à la concurrence croissante des pure-players, les banques de détail sont 40% à se déclarer en faveur d’une collaboration avec les fintech pour accélérer leur innovation.
Facing an emerging product substitute on-line, 40% of retail banks surveyed favour open collaboration with fintechies to stay on the innovation curve
BNP PARIBAS : l’ATELIER ; Daudet, Camille ; le 27ème novembre 2015
Une étude Efma-Infosys Finacle menée dans plus de 70 pays auprès de 140 banques de détail révèle que 72% de celles-ci prévoient un bouleversement de leur secteur, surtout dû à la concurrence grandissante des GAFA et à l’impact de certaines innovations sur le marché. Ainsi, le développement du mobile constitue une évolution clé pour 59% des banques interrogées, de même que l’analyse approfondie des données (57%) ou les transferts monétaires peer-to-peer (40%).
A comprehensive study of one hundred, forty retail banks in seventy countries forecasts an upheaval of this once sleepy sector thanks to the convergence of post-Pax Americana corporativist imperialism and particularly relevant innovations. 
 
The rise of smart-phones and the rise of data-mining through BIG DATA represent key breakthroughs for three in five banks surveyed, while two in five see peer-to-peer lending as disruptive.
Face à l’avance prise par les GAFA dans ces différents domaines, les banques de détail interrogées sont 84% à avoir augmenté leurs dépenses en matière d’innovation et 69% d’entre elles reconnaissent que les start-ups pourraient leur permettre de développer de nouveaux services. 40% des banques se disent ainsi prêtes à travailler en collaboration avec les fintech.

Cependant, elles sont moins nombreuses à mener déjà des actions concrètes en ce sens, par exemple en travaillant avec un incubateur ou un accélérateur (20%). 

En effet, les contraintes réglementaires et sécuritaires et les différences de culture demeurent des freins importants à la coopération des banques avec les fintech.
As the ganglion of GOOGLE et al. chokes off competition in various virtual domains, six of every seven retail banks have upped their innovation budgets, while seven in ten realize that outsourcing such innovations to start-ups could aid them in developing new services rapidly. Upwards of half of these institutions are set to collaborate on FinTech.

Readiness has yet to translate into actions (i.e., risk-taking) as only a fifth have linked up with a start-up accelerator or business incubator. 

Regulatory constraints and security concerns – not to mention a deep cultural divide between granite and gumption – have put the brakes on collaboration, at least for now.
Camille DAUDET (Linked-In) :
 • Student - HEC School of Management – Paris      
 • Paris Area, FranceMarketing and Advertising 
 • European Commission, Deutsche Bundesbank, BNP Paribas - Hello bank !


















COMMENTAIRES
Par Réassurez-moi (le 30ème novembre) : « En effet, chez Réassurez-moi nous travaillons beaucoup sur ça »
By Reassure or Reinsure Me (December 1st): “At ‘Reinsure Me’, we are actually busy with this innovation.”
Réassurez-moi : http://reassurez-moi.fr/
• PERFORMANCE : Nous vous proposons les contrats d’assurance de prêt les plus compétitifs.
• ACCOMPAGNEMENT : Nous vous facilitons l'ensemble des démarches administratives.
• ECONOMIE : Votre assurance est automatiquement recomparée chaque année.
Par Jean-Patrick Peche (le 1ère decembre) : « Les évolutions en cours mènent le secteur bancaire et celui de l'assurance à imaginer les nouveaux services, mais aussi les nouveaux business modèles qui y seront immanquablement associés. Mais il n'y a pas que la technologie pour accompagner ces changements de paradigmes.

« D'autres savoirs doivent être convoqués: celui des Sciences Humaines et Sociales, pour la question du sens, et celui du design et du design thinking, pour donner la "bonne forme" à ces nouveaux services, ces nouvelles relations, ces nouvelles représentations des métiers bancaires.

« Toute innovation technologique ou de service n'a de réussite qu'à cette condition : que la forme (pas seulement visible bien sûr, mais aussi celles de l'usage et de sens), soit la traduction directe du fond. Citons Platon pour conclure : "L'Art c'est représenter des idées". Alors faisons appel aux spécialistes de la représentation...

« Pour illustrer mon précédent message, citons l'exemple de "Commonwealth Bank" en Australie qui a un service design fort de plusieurs dizaines de collaborateurs...Et pour finir, l'intégration d'une démarche de design proche du design thinking par l'Atelier BNP ouvre de manière opportune le champ des possibles. »
By John Patrick Peche (December 1st): “The evolutions in process for the insurance and banking sectors will inevitably impose new business models intrinsic to them. Yet technology has not caught up with the paradigmatic shift.

“Other intellectual disciplines still need to be called into play, namely the humanities, arts and social sciences. That would resolve emerging questions of content and of design – indeed, of design-thinking – to generate a sustainable architecture for all of these renovations in banking; that is, of service, relationships and outreach.

“Any tech or service innovation succeeds only by directly translating the underlying need addressed by the idea into an  essential function. Now, one should recall Plato’s timely timelessness: Art is the progeny of ideas; okay, call in the obstetricians (i.e., the designers).

“To illustrate the above-made point, let’s talk about the Commonwealth Bank of Australia which has a strong emphasis on design with dozens of skilled professionals indulging in open innovation. By extension, such a great leap forward from design closer to design-thinking would open a new and timely realm of possibilities for the BNP (Studly) Studio.”
Jean-Patrick Péché (Linked-In):
• Jean-Patrick PECHE design conseil, Design Utility, Anonymate
• l'Ecole de Design Nantes Atlantique, École Supérieure d'Art d'Orléans, Audencia            
• Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d'Art
Passionné par ce métier, ses évolutions, son histoire, je participe aux travaux de l'équipe de recherche pluridisciplinaire du programme IDEA et produit actuellement des articles pour des colloques de recherches de design internationaux, et des revues de stratégie et de management. Mais le travail en atelier, la matière, le dessin, restent présents...
Par Laëtitia Geneyton (le 1ère decembre) : « La FinTech française : une cause perdue face aux banques ? »
[la prochaine lecture]
By Letitia Geneyton (December 1st): “French fintech, a lost cause for the mainstream banks?”
[Keep on truckin’]



















La FinTech française : une cause perdue face aux banques ? 
French fintech, a lost cause for the mainstream banks?”
L’industrie de la finance est un marché complexe à faire bouger. La FinTech française se dit prête à changer la banque, mais parfois à demi-mots. Est-ce possible ? Un marché français semé d’embûches mais opportun.
The financial services industry operates in a complex market, not easily disrupted. The French financial technology industry (FinTech) says, or, really, hints at such drastic change. Doable? Yes, but with many risks ahead.
COBANKING : IDÉE REÇUE ; Geneyton, Laëtitia ; le 27ème octobre 2015
La Fintech a comme capitale mondiale Londres. La France n’est pas en reste, et héberge quelques jeunes startups prometteuses. Si aux États-Unis et au Royaume-Uni, les écosystèmes existants sont déjà bien structurés, en France l’industrie FinTech fait fasse à une difficulté de taille : les spécificités structurelles et réglementaires et les expertises particulières du pays en matière de finance.
London remains the global finance hub, even in FinTech. France is up and about, too, by nurturing some promising start-ups. The United Kingdom and United States have developed advanced ecosystems. On the other hand, the French FinTech industry confronts formidable, domestic structural, regulatory and knowledge constraints in finance.


Cependant, comme le dit l’adage « impossible n’est pas français » et nous avons des talents reconnus en France dans le secteur de la finance et de l’ingénierie. Alain Clot, président de l’association France FinTech, spécifiait lors d’une interview dans Revue Banque : 

« Les Français ont des talents reconnus en finance et en mathématiques-ingénierie. Il n’est pas étonnant que le mariage des deux savoir-faire, la FinTech devienne un de leurs domaines d’excellence. Les FinTechs françaises s’imposent de plus en plus dans le paysage national et international. »
But always remember that uniquely French thought, “Impossible just isn’t in our vocabulary!” We have world-renowned talent in both engineering and finance. 

Mr Alan Clot, President of the French FinTech Association, confirmed that strength in an interview with The Banking Magazine by saying, “We French have a recognized talent base in the mathematics of engineering and finance. It is no surprise that the marriage of these two domains breeds Fintech as a joint endeavor of excellence. French fintechies will take their place on the global stage.”
 
 
En effet, la France offre des opportunités peut-être même plus importantes que la plupart des autres pays. 
 
Pénalisée par le poids relatif de sa place financière, son marché dispose cependant de caractéristiques qui en font une place de choix pour la Fintech :
  1. la qualité de ses ingénieurs dans le domaine digital,
  2. une réglementation encore plus lourde (mais structurante) pour les banques,
  3. son marché bancaire hyper-concentré en 6 réseaux bancaires offrant les mêmes produits aux clients,
  4. son taux de bancarisation parmi les plus élevé : 95 % des PME ont recours à une banque pour répondre à leur besoin de financement (chiffres de la Fédération Bancaire Française, septembre 2015), etc.
L’ampleur du mouvement qui secoue actuellement le secteur de la finance, traditionnellement immobiliste, est encore souvent sous-estimé, la plupart du temps par les premiers concernés. 

Les acteurs bancaires qui ne s’adapteront pas disparaîtront. Mais les banquiers ne resteront surement pas les bras croisés…
In effect, France offers opportunities that may excel those of most other countries. Despite the deadweight at the larger industry’s core, the financial market has other features making France opportune for FinTech disruption:
  • the quality of I.T. (digital) engineers;
  • a ‘hernial’ regulatory governance open to re-structuring and, eventually, disruption;
  • a monopolistically competitive industry structure dominated by only six national banking networks;
  • one of the highest penetrations of financial services of any country with 95% of the SMEs obtaining credit (according to the French Banking Federation); etc.
The degree of movement and instability across the financial spectrum is still widely under-estimated by complacent stake-holders. 

Those banks and their leadership teams who fail to wise up to the disruption already hitting the industry and who try to adapt too late will simply be swept into the great dust-bin of history.

 
La FinTech est devenue un sujet brûlant dans le monde entier. Ces initiateurs de rupture sont-ils un danger pour le système bancaire traditionnel ? 
 
Pour les experts, nous serions à l’heure de la coopétition : les plus astucieux sauront se servir des nouvelles technologies pour enrichir leur métier traditionnel. 
 
Mais seront-ils assez rapides pour se réinventer ? Avec une administration aussi lourde, rien n’est moins sûr. 
 
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on assiste à la tendance fulgurante du rachat des FinTechs par les banques, notamment avec le rouleau compresseur « Arkéa Capital Investissement ».
Though FinTech is a hot topic these days, when payback time comes (to cash out the investors), how will these start-ups remain independent? That impending reality tends to blunt the possible consequences of disruption. 

FinTech may well evolve into the win-win scenario of co-optation by the system that would permit limited competition against, and profitability for, the start-ups. This relationship would enable muscle bound banks to remain ‘au courant’ with banking technologies, practices and products. 

The logical end to this ‘co-optition’ would likely be funding from venture capitalists to boot up the FinTech firms for high-ticket resale to big banks.
Dans un article de Monelle Barthélemy, journaliste au Petit Web, Jean-Michel Pailhon liste cinq options pour les banques :
  • La fusion-acquisition « classique » qui permet de mettre la main sur une technologie innovante,
  • La création de fonds de Corporate Ventures pour prendre une participation minoritaire dans une FinTech, quitte à basculer plus tard vers une acquisition,
  • La création d’un incubateur interne pour héberger certaines FinTechs,
  • L’intrapreneuriat, pour sortir les talents de l’entreprise de leurs silos et des process traditionnels.
  • Les FinTechs ont pour la plupart été créées par des anciens banquiers ou financiers qui n’ont pas trouvé chez leurs employeurs les moyens de changer les choses…
Les partenariats stratégiques, avec notamment une mise à disposition de services bancaires en marque blanche. Les FinTechs menacent jusqu’à 60 % des revenus de la banque de détail. Mais cela dérange t-il vraiment les banques puisqu’on trouve au capital d’une FinTech sur deux, ou presque, une banque, et qu’un bon nombre d’entres elles finiront, ou on déjà finit, leur jeune carrière dans les bras d’une banque; comme l’a mis en lumière Marc Fiorentino lors d’un Good Morning sur BFM Business.
In an article in Monelle Barthélemy, a French e-gazette, Mr John Michael Pailhon outlines some options for banks:
access new technologies by acquiring smaller innovators;
  1. set up venture capital funds to invest in smaller tech leaders with an eye on eventual acquisition;
  2. create internal incubators to sponsor new and desired FinTech businesses; as well as,
  3. foster a culture friendly to exploration by ‘intrapreneurs’ trapped inside traditional specialties.
Disenchanted bankers and fed-up financiers, stymied at every turn in big banks, have founded most of the current crop of FinTech start-ups. 

FinTechies could scoop up to 60% of the French retail banking business through private labelling their digital services via selected strategic partnerships. Does all of this really matter to mainstream banks?After all, most of the co-founders of these virtual banks may well end up working for the big banks (again) after a few years. 

Oftentimes, this will take the form similar to the monopolist’s bribe seen so often in Silicon Valley; pay big for the threatening start-up and then shutter it.
 

Et ce n’est pas tout ! De par l’obligation d’utiliser l’infrastructure des acteurs traditionnels, au moins pour gérer les fonds de leurs clients sur des comptes de cantonnement, la FinTech est aujourd’hui inéluctablement liée aux banques. 

Le modèle de banque universelle en France est un frein puissant à l’innovation FinTech pour deux raisons principales : son poids auprès des pouvoirs publics pour freiner l’évolution réglementaire et par la peur qu’il inspire aux investisseurs.
But that is not all! Being forced into relying upon the traditional banking infrastructure, at least to manage the funds and have a place to park those assets, FinTech will depend upon the banks. 

The universal banking model, imposed by French regulations, is a powerful drag on the FinTech innovation for two very basic reasons: the pressure on regulators to maintain a stable status-quo and the aversion to sudden change exhibited by investors.
Les irrésistibles gaulois des temps modernes ! Faire sauter la banque.
That unrelentingly Gallic modern-day mind: time to break the bank!
Il existe aujourd’hui quelques FinTechs françaises indépendantes des acteurs traditionnels en termes de prise de participation au capital, et des projets se rapprochant de l’intrapreunariat émanant d’acteurs traditionnels. Selon Mathieu Hamel, PDG de Marie Quantier, les intérêts de ces deux groupes sont opposés. 

Pour l’instant personne n’a gagné, personne n’a perdu. Au delà de l’aspect technologique, la vocation de la FinTech n’est-elle pas, par essence, de rester indépendante et de changer le système ?
Nowadays, a few French FinTech firms operate independently from the traditional model in terms of raising capital while some others replicate or partner with the ‘intrapreneurial’ programs sponsored by large banks. 
According to Mr Matthew Hamel, CEO of Group Marie Quantier, the interests of these two groups conflict. 

For now, neither one has won or lost. FinTech start-ups, however, will be hard-pressed to remain independent while they require expensive infrastructure to compete.
 
 
On distingue donc deux types de FinTechs :
  • celles, indépendantes, qui souhaitent faire sauter la banque traditionnelle et défendre l’intérêt client
versus
  • celles qui font du marketing sur internet sans leitmotiv, tel que l’éthique ou la transparence
Il est donc possible d’être véritablement en concurrence avec les banques. C’est notamment le modèle que propose la FinTech Payname avec l’essor du cobanking.
Le cobanking : 
  1. la naissance de la 1ère banque collaborative indépendante
  2. Payname la banque collaborative indépendante
Les neo-banquiers de chez Payname, bâtissent une institution indépendante qui offrira, à terme, tous les services de la banque originelle, en s’adaptant aux nouveaux usages collaboratifs ainsi qu’aux évolutions technologiques.
Out there, across France, are a couple of business models for FinTech start-ups :
  1. those that want to disrupt, perhaps dismantle, the big banks in favor of the client; versus,
  2. others interested in digital marketing, but not dominance, by placing greater emphasis on transparency and ethics.
It is possible, even plausible, that FinTech firms could compete with the banks. One such FinTech start-up already shaking things up with co-banking is the firm, Payname. 

Co-banking, as practiced by its initiator, Payname, is essentially a form of collaborative banking to out-source certain functions to bigger banks while developing products jointly with them. 

These new-fangled bankers at Payname can remain independent, while offering traditional products enhanced through open innovation with other institutions to harness evolving financial technologies.
La banque en ligne à l’ère collaborative, c’est pouvoir, à partir d’un seul compte, réaliser tout type de paiement sécurisé, s’adosser à un tiers de confiance pour les échanges collaboratifs (entre particuliers), collecter de l’argent, bénéficier gratuitement d’avantages que ne savent pas gérer les acteurs bancaires traditionnels (3x sans frais par exemple), disposer de moyens de paiement innovants, prêter ou encore investir dans des projets.
In this era of open innovation, on-line banking grants the power of a single account executing synchronized payment or exchanges, backed by a trusted intermediary (common to all participants). This new arrangement realizes scale economies of one pooled transaction versus a series of bi-lateral transactions (with each currently at a higher cost) to permit frictionless lending and investing by individuals, [provided there is not a back-breaking disequilibrium of intermediation].


Et bien plus qu’agréger et simplifier des services bancaires en ligne à coûts réduits, le cobanking a pour ambition de redonner du sens et de la valeur à l’argent. Comment ? En interdisant la spéculation, le recours aux taux d’intérêts, etc. Sur nos comptes bancaires traditionnels, beaucoup d’argent part sur des écritures floues. 

Dans ce nouveau modèle plus éthique, l’argent est toujours disponible, à aucun moment il n’est placé sur des marchés financiers.
Beyond simplifying financial services to make them affordable, peer-to-peer lending has a noble and attainable vision of bringing real value back into paper money. Whoa! How? By curtailing financial speculation and capping rates. 

Nowadays, money disappears into fuzzy paper(work). Under a newer, more ethical system, your money and the financial markets are available to you for your purposes.


En offrant la possibilité d’investir sur des projets qui ont du sens : un projet professionnel près de chez moi, un financement humanitaire, une initiative qui me tient à coeur… Le cobanking fournit les outils pour que chacun puisse valoriser son projet.
By offering the possibility of small personal investments on preferred projects – a professional initiative close to home or a humanitarian project close to one’s heart – peer-to-peer lending will furnish the tools for popular valuation of various financings.



















La FinTech indépendante joue dans la même cour qu’Uber face aux taxis : elle exploite les failles des modèles économiques en place pour proposer plus de valeur et casser la marge des acteurs bancaires installés. 

Un match, à suivre de près…
FinTech will be to banking what Über has been to taxis by exploiting the gaps and deficiencies with current economic models. Fintech’s compelling value proposition will smash the comfortable (uncompetitive) profit margins in place now. We shall see.
Mme Laëtitia Geneyton est un Communication Manager chez Payname (FinTech) à
Toulouse. Son domaine professionnel est Information Technology and Services / Les Services de la Technologie de l’Information. Elle maitrise toutes les facettes du marketing, de l'analytique à l'opérationnel en passant par le stratégique. Sa capacité de travail et d'analyse font d'elle un élément clef. Mme Geneyton a obtenu trois diplômes supérieurs :
 • deux licences en la commercialisation et en le droit / économie politique; ainsi que,
 • une maitrîse en l’administration et gestion des communications.





















































































































































































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[1] mecánicas y productos de márketing digital;
[2] futuro de Tijuana como un centro tecnológico;
[3] transferencia de tecnología por emprendedores; así como
[4] comercialización de nuevos productos.
Los mejores debates serán aplicadas por el autor.
¡Vamos Tijuana!