Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté…
Ayant l’expansion des choses infinies…
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
--Charles Baudelaire, 1857
Like those blurry echoes lasting so far away,
wrapping the melancholy inside the profound then
within the crystalline crevasse of the night…
rises the New beyond our limits…
singing gaily, sensually within our minds.
Précis. Les douze étapes du transfert de la technologie sont seulement un
schéma. Elles ne sont pas une garantie de réussir. On doit les adapter, de
façon unique, à chaque situation. C'est la dernière lecture dans la série.
|
BLUF: The last tech transfer letter and the penultimate of this blog. The
twelve steps are a mental map and not some formula for leaping the Valley of
Death in a single bound. To succeed, one needs to adapt the concepts
constantly.
|
Résumé. Au fin de notre
série depuis une année, nous avons exploré les idées innovatrices; les
prototypes actionnables; les produits viables minimums; le val de la mort
technologique; l’établissement des réseaux physiques et écosystèmes; la
diligence raisonnable; l’intelligence du marché; aussi bien que, la gestion
du processus et projet.
|
Summary. We have spent a year exploring the twelve-step tech transfer process,
based on my experience as an unpaid consultant with the Peace Corps in a Mexican
RD&I lab. Accordingly, we have explored the key personality
types crucial to success as well as the activities of gathering intelligence, leading innovation and launching products.
|
TWELVE steps of tech transfer
|
Tout ça pour construire notre pont mythique et pour le traverser avec
l’idée dedans un laboratoire jusqu’à la terre de lait et de miel. Après de
tant travail et d’avoir pris beaucoup de risque, nous devrons faire face au
plus grand danger de tous : porter le produit au marché.
|
Along the way, we
have put to work these manifold tactical duties and everyday tasks to assemble our
mythical bridge to cross from the side of ideas and basic research; over the
morphing Valley of Death; and, onto the other side of the market (the last, publicly
hazardous part).
|
Les lectures. Au lieu de nous lier au passé avec une étude de
cas, pourquoi pas faire face à un bouleversement émergent : la technologie
financière, ou la ‘FinTech’? Il y a deux et demie lectures excellentes pour
cette semaine sur ce sujet.
La première (et demie) est un article dans le blogue de l’Atelier BNP, que accueille la collaboration ouvertes entre les grands esprits sur l’innovation des services financiers.
Il se suit par plusieurs commentaires opportuns sur les rythmes
divergents entre les expériences de pensée par opposition aux innovations
concrètes. La deuxième lecture est calculée pour provoquer beaucoup de débat
vigoureux, comme seule une idée innovatrice devrait faire.
|
The Readings. Opting out of a
typical historical case study, this final tech transfer letter will present a
“case forward” of an oncoming disruption of the financial services sector.
FinTech is all the rage now as digital technology sweeps across this land often mistaken as bland.
This week has 2½ readings, which translate into one article with a particularly lucid comment on the possibility of FinTech in France while the second reading makes the case for FinTech being a genteel revolution.
Fintech reflects the
expectations of a rising generation. Millennials do not anticipate needing a
brick-&-mortar bank within five years. Additionally, FinTech will make
banking a public utility again for the benefit of borrowers and socially
conscious projects, not so much of bankers.
|
Bien que, comme un banquier antérieur, j’aie mes désaccordes avec
l’auteur tellement brillante et courageuse, cet article représente le mieux
du processus du transfert technologique. L’écrivaine plaide pour le
commencement d’un écosystème de l’esprit dans les termes la finance
traditionnelle.
|
As an ex-banker, I
certainly have my disagreements with the young lady writing this article.
Nevertheless, I commend her courage. That quality animates her analysis to
represent the spirit of tech transfer. She constructs an ecosystem of the
mind, a sweeping vision, of what banking should have been all along.
|
C’est-à-dire : un système et une infrastructure auto-renforcés qui
puissent agréger les transactions pour sauver l’argent pour les individus et,
au même temps, les donner le pouvoir de contrôler les transactions en faveur
des fins plus bénéfiques.
Plus que cela, cette super-structure serait la base d’une
‘meta-écosystème’ pour les nouvelles technologies, pas seulement ceux de
l'esprit de l'ingénierie, mais autres du cœur.
|
Her vision
prefigures a new and self-reinforcing superstructure that can realize scale
economies through pooling transaction flows across 360° networks to settle
net amounts at the end of the day. Instead of many transactions between pairs of people introducing
friction into a large system, this pool works like a securities bourse, in
which participants engage in one-sided transactions with the cash exchange.
The individuals within this pooling system create a ‘meta-ecosystem’ by
directing the momentum and weight of that pooled money toward socially beneficial
uses.
|
Une réflexion d’un vieil américain. Les pensées libérantes des deux auteurs – ensemble
avec la perception révolutionnaire d’un protagoniste platoniste – sont
rafraîchissantes dans leur créativité et prouvent encore une fois que mes
chers français sont différents en qu’ils continuent à penser après d’avoir
gradué de quelque école final. Vive telle différence!
|
Reflections of an ageing Yankee. The liberating thoughts proposed by two young bankers and a great
comment by a seasoned designer and closet Platonist together create an
engaging body of opinion so refreshingly creative that one can only salute
the French yet again. Here is a country where people actually think after
they graduate from school. Hooray for France!
|
C’est très similaire à la tradition ‘libérale’ américain qui est
morte, il y a un demi-siècle. Cette tradition s’est basée en un optimisme
intrinsèque à l’âme américaine, comme celle vue par plusieurs français comme
M. Alexis de Tocqueville des cent vingt-cinq années plus tôt; M. Jean Jacques
Rousseau (bien qu'il fût un francophone suisse) et le Marquis de Lafayette
comme le grand compatriote du Président Jefferson.
|
In actuality, these
articles – and the thinking that flows into them – remind me of my own
country’s once great liberal political tradition. Both sides of that tradition, liberal
and conservative, held a deeply-seeded optimism, innate to the Republic’s soul.
This optimism was evident to the French all along, right from the days of Rousseau, de Lafayette and de Tocqueville. The French helped create the new American man. It is our turn to return the favor.
|
Avec ça, les libéraux américains ont dirigé les grands changements et
les conservatrices les ont consolidés.
Les libéraux avaient un optimisme progressif tandis que les
conservateurs avaient un plus réticent.
Comme un tel conservateur de notre ‘MidWest’ (c’est dire : la région-moyen au nord de mon pays,
la base traditionnelle de la partie républicaine), je voudrais soumettre deux
pensées avec une sobriété intellectuelle :
|
Under that
innovative give-&-take, the American liberals traditionally put the big
changes into place while the conservatives would then consolidate these gains
by putting them on a sound financial footing.
As one such ‘reticently optimistic’ conservative from the Great MidWest (the free-soil of President Lincoln), I would like to interject these two sober-minded thoughts into the discussion and possibilities of FinTech:
Thus, innovation,
with prudence, can avoid or mitigate those unintended consequences that often delay or
de-rail the 'greater' vision so many work so hard to achieve.
|
||
Un Joyeux Noël ou Hanoukka, et un
bon Kwanza, à tous.
|
|||
Open innovation :
vers plus de collaboration entre banques et fintech ?
|
l’Innovation Ouverte: Toward a More Collaborative Bank through Financial
Technology (FinTech)?
|
||
Face à la concurrence croissante des
pure-players, les banques de détail sont 40% à se déclarer en faveur d’une
collaboration avec les fintech pour accélérer leur innovation.
|
Facing an emerging product substitute
on-line, 40% of retail banks surveyed favour open collaboration with fintechies
to stay on the innovation curve
|
||
BNP PARIBAS :
l’ATELIER ; Daudet, Camille ; le 27ème novembre
2015
|
|||
Une étude Efma-Infosys Finacle menée dans plus de 70 pays auprès de
140 banques de détail révèle que 72% de celles-ci prévoient un bouleversement
de leur secteur, surtout dû à la concurrence grandissante des GAFA et à
l’impact de certaines innovations sur le marché. Ainsi, le développement du
mobile constitue une évolution clé pour 59% des banques interrogées, de même
que l’analyse approfondie des données (57%) ou les transferts monétaires
peer-to-peer (40%).
|
A comprehensive
study of one hundred, forty retail banks in seventy countries forecasts an
upheaval of this once sleepy sector thanks to the convergence of post-Pax
Americana corporativist imperialism and particularly relevant innovations.
The rise of smart-phones and the rise of data-mining through BIG DATA
represent key breakthroughs for three in five banks surveyed, while two in
five see peer-to-peer lending as disruptive.
|
||
G.A.F.A
defined for anglo-clones: http://qz.com/303947/us-cultural-imperialism-has-a-new-name-gafa/
|
|||
Face à l’avance prise par les GAFA dans ces différents domaines, les
banques de détail interrogées sont 84% à avoir augmenté leurs dépenses en
matière d’innovation et 69% d’entre elles reconnaissent que les start-ups
pourraient leur permettre de développer de nouveaux services. 40% des banques
se disent ainsi prêtes à travailler en collaboration avec les fintech.
Cependant, elles sont moins nombreuses à mener déjà des actions
concrètes en ce sens, par exemple en travaillant avec un incubateur ou un
accélérateur (20%).
En effet, les contraintes réglementaires et sécuritaires et les différences de culture demeurent des freins importants à la coopération des banques avec les fintech. |
As the ganglion of
GOOGLE et al. chokes off competition in various virtual domains, six of every
seven retail banks have upped their innovation budgets, while seven in ten
realize that outsourcing such innovations to start-ups could aid them in
developing new services rapidly. Upwards of half of these institutions are set to collaborate on
FinTech.
Readiness has yet
to translate into actions (i.e., risk-taking) as only a fifth have linked up
with a start-up accelerator or business incubator.
Regulatory constraints and security concerns – not to mention a deep cultural divide between granite and gumption – have put the brakes on collaboration, at least for now. |
||
Camille DAUDET (Linked-In) :
• Student - HEC School of Management – Paris
• Paris Area, FranceMarketing and Advertising
• European Commission, Deutsche Bundesbank, BNP
Paribas - Hello bank !
|
COMMENTAIRES
|
|
Par Réassurez-moi (le 30ème novembre) : « En effet, chez Réassurez-moi nous travaillons beaucoup sur ça »
|
By Reassure or Reinsure Me (December 1st): “At ‘Reinsure Me’, we are actually busy with this innovation.”
|
• PERFORMANCE : Nous vous proposons les
contrats d’assurance de prêt les plus compétitifs.
• ACCOMPAGNEMENT : Nous vous facilitons
l'ensemble des démarches administratives.
• ECONOMIE : Votre assurance est automatiquement
recomparée chaque année.
|
|
Par Jean-Patrick Peche (le 1ère
decembre) : « Les évolutions en cours mènent le secteur
bancaire et celui de l'assurance à imaginer les nouveaux services, mais aussi
les nouveaux business modèles qui y seront immanquablement associés. Mais il
n'y a pas que la technologie pour accompagner ces changements de paradigmes.
« D'autres savoirs doivent être convoqués: celui des Sciences
Humaines et Sociales, pour la question du sens, et celui du design et du
design thinking, pour donner la "bonne forme" à ces nouveaux
services, ces nouvelles relations, ces nouvelles représentations des métiers
bancaires.
« Toute innovation technologique ou de service n'a de réussite
qu'à cette condition : que la forme (pas seulement visible bien sûr, mais
aussi celles de l'usage et de sens), soit la traduction directe du fond.
Citons Platon pour conclure : "L'Art c'est représenter des idées".
Alors faisons appel aux spécialistes de la représentation...
« Pour illustrer mon précédent message, citons l'exemple de
"Commonwealth Bank" en Australie qui a un service design fort de
plusieurs dizaines de collaborateurs...Et pour finir, l'intégration d'une
démarche de design proche du design thinking par l'Atelier BNP ouvre de
manière opportune le champ des possibles. »
|
By John Patrick Peche (December 1st): “The evolutions in process for the insurance and banking sectors will
inevitably impose new business models intrinsic to them. Yet technology has
not caught up with the paradigmatic shift.
“Other intellectual
disciplines still need to be called into play, namely the humanities, arts
and social sciences. That would resolve emerging questions of content and of
design – indeed, of design-thinking – to generate a sustainable architecture
for all of these renovations in banking; that is, of service, relationships and
outreach.
“Any tech or
service innovation succeeds only by directly translating the underlying need addressed by the idea into an essential function. Now, one should recall Plato’s timely
timelessness: Art
is the progeny of ideas; okay, call in the obstetricians (i.e.,
the designers).
“To illustrate the
above-made point, let’s talk about the Commonwealth Bank of Australia which
has a strong emphasis on design with dozens of skilled professionals
indulging in open innovation. By extension, such a great leap forward from
design closer to design-thinking would open a new and timely realm of
possibilities for the BNP (Studly) Studio.”
|
Jean-Patrick Péché (Linked-In):
• Jean-Patrick PECHE design conseil, Design
Utility, Anonymate
• l'Ecole de Design Nantes Atlantique, École
Supérieure d'Art d'Orléans, Audencia
• Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués
et des Métiers d'Art
Passionné par ce métier,
ses évolutions, son histoire, je participe aux travaux de l'équipe de
recherche pluridisciplinaire du programme IDEA et produit actuellement des
articles pour des colloques de recherches de design internationaux, et des
revues de stratégie et de management. Mais le travail en atelier, la matière,
le dessin, restent présents...
|
|
Par Laëtitia Geneyton (le 1ère decembre) : « La FinTech française : une cause perdue face aux banques ? »
[la prochaine
lecture]
|
By Letitia Geneyton (December 1st): “French fintech, a lost cause for the mainstream banks?”
[Keep on truckin’]
|
La FinTech française : une cause perdue face aux banques ?
|
French fintech, a lost cause for the mainstream banks?”
|
L’industrie de la finance est un
marché complexe à faire bouger. La FinTech française se dit prête à changer
la banque, mais parfois à demi-mots. Est-ce possible ? Un marché français
semé d’embûches mais opportun.
|
The financial services industry
operates in a complex market, not easily disrupted. The French financial
technology industry (FinTech) says, or, really, hints at such drastic change. Doable? Yes, but with many risks ahead.
|
COBANKING : IDÉE REÇUE ; Geneyton, Laëtitia ; le 27ème octobre 2015
|
|
La Fintech a comme capitale mondiale Londres. La France n’est pas en
reste, et héberge quelques jeunes startups prometteuses. Si aux États-Unis et
au Royaume-Uni, les écosystèmes existants sont déjà bien structurés, en
France l’industrie FinTech fait fasse à une difficulté de taille : les
spécificités structurelles et réglementaires et les expertises particulières
du pays en matière de finance.
|
London remains the
global finance hub, even in FinTech. France is up and about, too, by
nurturing some promising start-ups. The United Kingdom and United States have
developed advanced ecosystems. On the other hand, the French FinTech industry
confronts formidable, domestic structural, regulatory and knowledge
constraints in finance.
|
Cependant, comme le dit l’adage « impossible n’est pas français » et
nous avons des talents reconnus en France dans le secteur de la finance et de
l’ingénierie. Alain Clot, président de l’association France FinTech,
spécifiait lors d’une interview dans Revue Banque :
« Les Français ont des talents reconnus en finance et en mathématiques-ingénierie. Il n’est pas étonnant que le mariage des deux savoir-faire, la FinTech devienne un de leurs domaines d’excellence. Les FinTechs françaises s’imposent de plus en plus dans le paysage national et international. » |
But always remember
that uniquely French thought, “Impossible just isn’t in our vocabulary!” We
have world-renowned talent in both engineering and finance.
Mr Alan Clot, President of the French FinTech Association, confirmed that strength in an interview with The Banking Magazine by saying, “We French have a recognized talent base in the mathematics of engineering and finance. It is no surprise that the marriage of these two domains breeds Fintech as a joint endeavor of excellence. French fintechies will take their place on the global stage.” |
En effet, la France offre des opportunités peut-être même plus
importantes que la plupart des autres pays.
Pénalisée par le poids relatif de
sa place financière, son marché dispose cependant de caractéristiques qui en
font une place de choix pour la Fintech :
L’ampleur du mouvement qui secoue actuellement le secteur de la
finance, traditionnellement immobiliste, est encore souvent sous-estimé, la
plupart du temps par les premiers concernés.
Les acteurs bancaires qui ne s’adapteront pas disparaîtront. Mais les banquiers ne resteront surement pas les bras croisés… |
In effect, France
offers opportunities that may excel those of most other countries. Despite
the deadweight at the larger industry’s core, the financial market has other
features making France opportune for FinTech disruption:
The degree of
movement and instability across the financial spectrum is still widely
under-estimated by complacent stake-holders.
Those banks and their leadership teams who fail to wise up to the disruption already hitting the industry and who try to adapt too late will simply be swept into the great dust-bin of history. |
La FinTech est devenue un sujet brûlant dans le monde entier. Ces
initiateurs de rupture sont-ils un danger pour le système bancaire
traditionnel ?
Pour les experts, nous serions à l’heure de la coopétition :
les plus astucieux sauront se servir des nouvelles technologies pour enrichir
leur métier traditionnel.
Mais seront-ils assez rapides pour se réinventer ? Avec une administration aussi lourde, rien n’est moins sûr.
C’est d’ailleurs
pour cette raison qu’on assiste à la tendance fulgurante du rachat des
FinTechs par les banques, notamment avec le rouleau compresseur « Arkéa
Capital Investissement ».
|
Though FinTech is a
hot topic these days, when payback time comes (to cash out the investors),
how will these start-ups remain independent? That impending reality tends to
blunt the possible consequences of disruption.
FinTech may well evolve into the win-win scenario of co-optation by the system that would permit limited competition against, and profitability for, the start-ups. This relationship would enable muscle bound banks to remain ‘au courant’ with banking technologies, practices and products. The logical end to this ‘co-optition’ would likely be funding from venture capitalists to boot up the FinTech firms for high-ticket resale to big banks. |
Dans un article de Monelle Barthélemy, journaliste au Petit Web,
Jean-Michel Pailhon liste cinq options pour les banques :
Les partenariats stratégiques, avec notamment une mise à disposition
de services bancaires en marque blanche. Les FinTechs menacent jusqu’à 60 % des revenus de la banque de détail.
Mais cela dérange t-il vraiment les banques puisqu’on trouve au capital d’une
FinTech sur deux, ou presque, une banque, et qu’un bon nombre d’entres elles
finiront, ou on déjà finit, leur jeune carrière dans les bras d’une banque;
comme l’a mis en lumière Marc Fiorentino lors d’un Good Morning sur BFM
Business.
|
In an article in
Monelle Barthélemy, a French e-gazette, Mr John Michael Pailhon outlines some
options for banks:
access new
technologies by acquiring smaller innovators;
Disenchanted
bankers and fed-up financiers, stymied at every turn in big banks, have founded
most of the current crop of FinTech start-ups.
FinTechies could scoop up to 60% of the French retail banking business through private labelling their digital services via selected strategic partnerships. Does all of this really matter to mainstream banks?After all, most of the co-founders of these virtual banks may well end up working for the big banks (again) after a few years. Oftentimes, this will take the form similar to the monopolist’s bribe seen so often in Silicon Valley; pay big for the threatening start-up and then shutter it. |
Et ce n’est pas tout ! De par l’obligation d’utiliser l’infrastructure
des acteurs traditionnels, au moins pour gérer les fonds de leurs clients sur
des comptes de cantonnement, la FinTech est aujourd’hui inéluctablement liée
aux banques.
Le modèle de banque universelle en France est un frein puissant à l’innovation FinTech pour deux raisons principales : son poids auprès des pouvoirs publics pour freiner l’évolution réglementaire et par la peur qu’il inspire aux investisseurs. |
But that is not
all! Being forced into relying upon the traditional banking infrastructure,
at least to manage the funds and have a place to park those assets, FinTech
will depend upon the banks.
The universal banking model, imposed by French regulations, is a powerful drag on the FinTech innovation for two very basic reasons: the pressure on regulators to maintain a stable status-quo and the aversion to sudden change exhibited by investors. |
Les irrésistibles gaulois des temps
modernes ! Faire sauter la banque.
|
That unrelentingly Gallic modern-day
mind: time to break the bank!
|
Il existe aujourd’hui quelques FinTechs françaises indépendantes des
acteurs traditionnels en termes de prise de participation au capital, et des
projets se rapprochant de l’intrapreunariat émanant d’acteurs traditionnels.
Selon Mathieu Hamel, PDG de Marie Quantier, les intérêts de ces deux groupes
sont opposés.
Pour l’instant personne n’a gagné, personne n’a perdu. Au delà de l’aspect technologique, la vocation de la FinTech n’est-elle pas, par essence, de rester indépendante et de changer le système ? |
Nowadays, a few
French FinTech firms operate independently from the traditional model in
terms of raising capital while some others replicate or partner with the ‘intrapreneurial’
programs sponsored by large banks.
According to Mr Matthew Hamel, CEO of
Group Marie Quantier, the interests of these two groups conflict.
For now, neither one has won or lost. FinTech start-ups, however, will be hard-pressed to remain independent while they require expensive infrastructure to compete. |
On distingue donc deux types de FinTechs :
versus
Il est donc possible d’être véritablement en concurrence avec les
banques. C’est notamment le modèle que propose la FinTech Payname avec
l’essor du cobanking.
Le cobanking :
|
Out there, across
France, are a couple of business models for FinTech start-ups :
It is possible,
even plausible, that FinTech firms could compete with the banks. One such
FinTech start-up already shaking things up with co-banking is the firm,
Payname.
Co-banking, as practiced by its initiator, Payname, is essentially a form of collaborative banking to out-source certain functions to bigger banks while developing products jointly with them. These new-fangled bankers at Payname can remain independent, while offering traditional products enhanced through open innovation with other institutions to harness evolving financial technologies. |
La banque en ligne à l’ère collaborative, c’est pouvoir, à partir d’un
seul compte, réaliser tout type de paiement sécurisé, s’adosser à un tiers de
confiance pour les échanges collaboratifs (entre particuliers), collecter de
l’argent, bénéficier gratuitement d’avantages que ne savent pas gérer les
acteurs bancaires traditionnels (3x sans frais par exemple), disposer de
moyens de paiement innovants, prêter ou encore investir dans des projets.
|
In this era of open
innovation, on-line banking grants the power of a single account executing
synchronized payment or exchanges, backed by a trusted intermediary (common
to all participants). This new arrangement realizes scale economies of one
pooled transaction versus a series of bi-lateral transactions (with each
currently at a higher cost) to permit frictionless lending and investing by
individuals, [provided there is not a back-breaking disequilibrium of intermediation].
|
Et bien plus qu’agréger et simplifier des services bancaires en ligne
à coûts réduits, le cobanking a pour ambition de redonner du sens et de la
valeur à l’argent. Comment ? En interdisant la spéculation, le recours aux
taux d’intérêts, etc. Sur nos comptes bancaires traditionnels, beaucoup
d’argent part sur des écritures floues.
Dans ce nouveau modèle plus éthique,
l’argent est toujours disponible, à aucun moment il n’est placé sur des
marchés financiers.
|
Beyond simplifying
financial services to make them affordable, peer-to-peer lending has a noble
and attainable vision of bringing real value back into paper money. Whoa! How? By curtailing
financial speculation and capping rates.
Nowadays, money disappears into
fuzzy paper(work). Under a newer, more ethical system, your money and the
financial markets are available to you for your purposes.
|
En offrant la possibilité d’investir sur des projets qui ont du sens :
un projet professionnel près de chez moi, un financement humanitaire, une
initiative qui me tient à coeur… Le cobanking fournit les outils pour que
chacun puisse valoriser son projet.
|
By offering the
possibility of small personal investments on preferred projects – a
professional initiative close to home or a humanitarian project close to one’s
heart – peer-to-peer lending will furnish the tools for popular valuation of
various financings.
|
La FinTech indépendante joue dans la même cour qu’Uber face aux taxis
: elle exploite les failles des modèles économiques en place pour proposer
plus de valeur et casser la marge des acteurs bancaires installés.
Un match,
à suivre de près…
|
FinTech will be to
banking what Über has been to taxis by exploiting the gaps and deficiencies
with current economic models. Fintech’s compelling value proposition will
smash the comfortable (uncompetitive) profit margins in place now. We shall
see.
|
Mme Laëtitia Geneyton est
un Communication Manager chez Payname (FinTech) à
Toulouse. Son domaine
professionnel est Information Technology and Services / Les Services de la
Technologie de l’Information. Elle maitrise toutes les facettes du marketing,
de l'analytique à l'opérationnel en passant par le stratégique. Sa capacité
de travail et d'analyse font d'elle un élément clef. Mme Geneyton a obtenu
trois diplômes supérieurs :
• deux licences en la
commercialisation et en le droit / économie politique; ainsi que,
• une maitrîse en
l’administration et gestion des communications.
|
No hay comentarios:
Publicar un comentario
Serán bienvenidos comentarios sobre:
[1] mecánicas y productos de márketing digital;
[2] futuro de Tijuana como un centro tecnológico;
[3] transferencia de tecnología por emprendedores; así como
[4] comercialización de nuevos productos.
Los mejores debates serán aplicadas por el autor.
¡Vamos Tijuana!